Article n° 434.5.2 de la norme NF C 15-100 :
Le temps de coupure de tout courant résultant d’un court-circuit se produisant en un point quelconque du circuit ne doit pas être supérieur au temps portant la température des conducteurs à la limite admissible.
Pour les courts-circuits d’une durée au plus égale à 5 s, la durée nécessaire pour qu’un courant de court-circuit élève la température des conducteurs de la température maximale admissible en service normal à la valeur limite, peut être calculée en première approximation à l’aide de la formule suivante :
Où :
Dans elec calc™ :
La contrainte thermique admissible d’un câble est sa capacité à supporter un courant de courant de circuit durant son temps d’élimination sans que l’isolant soit détérioré.
La valeur de la contrainte thermique est exprimée en A².s (I²t)
En l’absence de référence constructeur en amont du conducteur, la contrainte thermique sur le conducteur est calculée en fonction du courant de court-circuit maximal vu par le câble et le temps d’ouverture du disjoncteur : I² x t (I en A et t en s).
Cette valeur doit être inférieure à la tenue thermique du câble : k²xS².
Où :
Quelle est la solution ? Intégrer une référence fabricant sur le disjoncteur amont :
Pour éviter de surdimensionner la section du câble, les fabricants intègrent un effet limiteur dans la majorité des protections.
La limitation est lue directement sur une courbe constructeur de la protection amont (disjoncteur ou fusible) : la courbe de limitation en énergie. Elle définie ainsi la contrainte thermique maxi supportée par le conducteur, suivant le courant de court-circuit maxi traversant la canalisation.
Interprétation des valeurs de contrainte thermique dans elec calc™ :
Si i²t > k²s², une anomalie de contrainte thermique apparaît sur le câble.
Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez retrouver cet article sur la vérification des contraintes thermiques dans un conducteur.
Vous pouvez également retrouver le tutoriel concernant les contraintes thermiques ci-dessous: